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Le développement est il possible avec des fausses élections en Afrique, le cas de la RDC (première partie)

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Conférence du samedi 22 juin 2019 au siège du PG de 12H à 15H

Le développement est il possible avec des fausses élections en Afrique ?

le cas de la RDC

Bienvenue à tou(te)s, à Christophe Masamba maître d’œuvre de cette conférence, aux camarades de l’AFPA, aux représentants de coalitions politiques congolaises.
L’AFPA n’est pas une alliance de partis frères selon l’idéologie mais de partis et de mouvements qui veulent agir pour l’émancipation des peuples africains.
La première conférence de ce genre a traité de la RCI et s’est prolongée par une réunion de l’EDS à l’AN pour marquer le retour de cette opposition de gauche enfin regroupée et poser un certain nombre d’exigences politiques en vue de la prochaine élection présidentielle.

Cette deuxième conférence est donc consacrée à la RDC qui connaît une période d’instabilité politique après avoir innové au niveau du processus électoral en inventant le glissement permanent ou l’élection sans vote.

Vous savez qu’il existe différents types d’élection en Afrique selon l’intrigue utilisée pour raconter l’histoire :
• le retour du phénix (Sassou, parti fort et homme fort, perd les élections puis revient au pouvoir 5 ans après)
• les constructions dynastiques : les Bongo, les Gnassingbé
• les zombies au pouvoir : Biya, Bouteflika
• la règle de la majorité : Sénégal, Benin, Afrique du sud, Nigéria
• les empires et royautés où l’histoire longue se rejoue en permanence Ethiopie, Madagascar, Swaziland
• le vote sans élection : Ping au Gabon
• l’élection sans vote, les glissements progressifs entre dynasties : la dynastie Kabila, la dynastie Tsishekedi, la dynastie Bemba ; avec pour résultat un élu qui n’est pas celui pour lequel le peuple a voté !

Cette innovation vaut bien une conférence ! Nous avons donc invité pour en parler :
Abbé Désiré BALA BALA société civile, situation de l’éducation en RDC
Dom Martin PULUDISSOU sociologue comité laïque de coordination ce que nous apprend l’histoire sur la situation politique en RDC
Valentin MUBAKE UDPS lecture de sa contribution envoyée de Kinshasa
Christophe MASAMBA PCPI développement et élections truquées
Les invités des coalitions prendront ensuite la parole :
Albert Mukulubundu représentant de la coalition LAMUKA
Jean-Paul BOFUNDA pour la coalition CACH, invité , n’a pu se rendre disponible
Echanges avec la salle

Je rappellerai tout d’abord quelques faits douloureux :
• 42% des enfants congolais souffrent d’un retard de croissance faute de malnutrition. Depuis 2019 on constate également plus de 87 000 cas de rougeole dont 1500 décès. Le virus ebola continue sa percée (+ 2000 morts).
• La crise alimentaire qui sévit en République démocratique du Congo (RDC) est la deuxième crise alimentaire dans le monde en termes de gravité après celle au Yémen, a déploré jeudi le Programme alimentaire mondial (PAM) les nombreux conflits qui secouent le pays depuis plus de deux décennies et qui ont connu une intensification depuis 2016, notamment dans l’Est et le Sud-Est, ont provoqué un déplacement dramatique de populations rurales qui vivent de l’agriculture (on parle de 4,5 millions de personnes déplacées). Environ 13 millions de Congolais vivent dans une insécurité alimentaire extrême, dont 5 millions d’enfants, et les évaluations en cours montrent que la tendance à l’aggravation de l’insécurité alimentaire se poursuit, a averti le PAM. Selon le PAM, la RDC pourrait produire toute la nourriture dont elle a besoin et devenir un exportateur de denrées alimentaires.
• Le pillage des richesses du sous-sol de ce scandale géologique qu’est le Congo se poursuit activement avec la complicité active des pays voisins Rwanda et Ouganda essentiellement
• Le FMI déplore la faiblesse des recettes fiscales de la RDC au regard des richesses produites dans le pays. Des recettes de l’ordre de 9% à 10% du PIB seulement, soit « plusieurs points en deçà de la moyenne de l’Afrique subsaharienne ».
Mais ce n’est pas cela qui semble être à l’ordre du jour des préoccupations du pouvoir politique congolais. Hélas, c’est la survie politique des nommés qui a la priorité.
Selon le journaliste Christophe Rigaud, rien ne va plus entre la coalition du président Félix Tshisekedi et celle de Joseph Kabila. Aucun accord n’a été trouvé pour la composition du gouvernement et les partisans des deux camps en viennent aux mains dans la rue, sur fond de blocage institutionnel.
Ce week-end, l’Assemblée nationale a clôturé sa session ordinaire sans avoir investi le nouveau gouvernement. Les négociations sont au point mort pour former le nouvel exécutif et les tensions se sont exacerbées ces derniers jours entre le FCC de Joseph Kabila et CACH du nouveau président Félix Tshisekedi.
La semaine dernière, le débat sur la reconduite du très pro-Kabila, Albert Yuma, à la tête de la Gécamines, a fait grincé des dents à l’UDPS et dans l’opposition. Le président du géant minier est en effet accusé de détournements de fonds par de nombreuses ONG internationales. Le propre porte-parole du président Tshisekedi s’est même étonné que le Gécamines ne payait que 20 millions de dollars d’impôts par an. « Où va l’argent ? » s’est interrogé Kasango Mwema Yamba Yamba sur Twitter. Une autre nomination présidentielle a fait polémique, celle de Gabriel Kyungu, 80 ans, et proche de Moïse Katumbi, aux chemins de fer congolais (SNCC). Mais cette fois, ce sont les députés du FCC qui sont montés au créneau dans l’hémicycle, remettant en cause la régularité des ordonnances de Félix Tshisekedi. Une tension qui est rapidement descendue dans les rues, avec des manifestations de combattants de l’UDPS, devant l’Assemblée nationale, accusant les députés FCC « d’outrages au chef de l’Etat ». Plusieurs permanences de partis membres du FCC ont été attaqués et incendiés, provoquant des échauffourées entre pro-Kabila et pro-Tshisekedi dans les rues.
La crise politique a continué de s’aggraver en fin de semaine dernière avec l’invalidation par la Cour constitutionnelle de 23 parlementaires de Lamuka… au profit du FCC de Joseph Kabila. Des invalidations qui ont permis à d’anciens ministres et d’ex-gouverneurs de la coalition de Joseph Kabila d’intégrer le parlement. L’examen des contentieux électoraux par la Cour constitutionnelle a donc porté le nombre d’élus du FCC de 345 à 368, permettant à l’ancien président Kabila d’obtenir une majorité écrasante (sur 500 députés), et d’être en mesure d’entamer une procédure de destitution du chef de l’Etat, ou d’une révision la Constitution au Congrès. La Cour constitutionnelle a certes promis d’examiner les recours des parlementaires retoqués. L’Union européenne (UE) et la France ne se sont pas associées à la déclaration commune des 4 ambassadeurs occidentaux (américain, anglais canadien et suisse) alors qu’elle a dans le passé signé des prises de position communes sur la RDC avec les quatre pays signataires.
Bref, six mois après la victoire de Félix Tshisekedi à la présidentielle, on semble arriver au bout d’un système. En lutte permanente avec Joseph Kabila pour sous-tirer une once de pouvoir, Félix Tshisekedi semble rester bel et bien prisonnier de son accord de partage du pouvoir, qui lui est nettement défavorable. Joseph Kabila conserve les pleins pouvoirs à l’Assemblée nationale, au Sénat, dans les Assemblées provinciales et garde également la haute-main sur l’appareil sécuritaire et sur l’argent de l’Etat. Les récentes nominations et reconduites au sein de l’armée congolaise et à la tête de la Gécamines en sont les preuves.
Le risque de blocage institutionnel plane donc au dessus de la République du Congo. Un risque dangereux puisqu’il pourrait mener, soit à une destitution de Félix Tshisekedi, soit à une dissolution de l’Assemblée nationale par l’actuel président pour tenter de récupérer des marges de manœuvre qui lui manquent cruellement pour appliquer sa politique. Mais dans les deux cas, ce sont la Cour constitutionnelle et la Commission électorale (CENI) qui seront mises à contribution… deux institutions largement acquises à l’ancien président Kabila.
Le vice-président de la Commission électorale nationale indépendante, Norbert Basengezi, qui est visé par des sanctions américaines, a déposé lundi sa lettre de démission, six mois après l’organisation des élections générales en RDC et à quelques jours de l’expiration du mandat des membres de cette institution. « J’ai voulu ne pas gêner mon parti (Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie « PPRD »de l’ancien président Kabila) afin qu’il s’apprête à me trouver un remplaçant » mais aussi à cause de « la fatigue après ce mandat où nous n’avons épargné aucun effort pour accomplir notre mission », a déclaré Norbert Basengezi à la Radio Top Congo, confirmant sa démission. Norbert Basengezi est considéré comme le vrai patron de la CENI, à côté du président de la Commission, Corneille Nangaa. En mars, le département du Trésor américain avait gelé les avoirs de trois responsables de la CENI : Corneille Nangaa, président de la CENI, son vice-président, Norbert Basengezi, et son fils, Marcellin Basengezi, pour avoir détourné des fonds « à des fins d’enrichissement personnel ».
Pour les principales missions d’observation congolaises, il faut réformer la Commission électorale nationale indépendante. L’institution est trop politisée, elle a failli à sa mission, notamment en se refusant à publier les résultats des élections. Bishop Abraham Djamba, le chef de mission de la Synergie des missions d’observation citoyenne des élections de RDC (Symocel), milite pour une CENI plus indépendante. « Ce que la société civile demande de plus en plus, c’est que les animateurs de la CENI proviennent des organisations spécialisées en élection, donc des responsables de la société civile. Et à ce moment-là, on pourrait peut-être obtenir que la CENI soit retranchée de toute influence politique ». Rappelons qu’à l’heure actuelle, officiellement, sur les treize membres de l’assemblée plénière de la CENI, six sont issus de la majorité parlementaire, quatre de l’opposition et trois de la société civile.
Pendant ce temps les violences communautaires continuent en Ituri : 161 nouveaux corps découverts dans les localités de Djugu chiffre provisoire, plusieurs personnes sont portées disparues. De plus l’ONU cite le chiffre de 300 000 personnes qui ont fui les violences dans le nord-est depuis début juin.
Quant à la justice congolaise, elle semble fonctionner au ralenti. Un colonel de l’armée congolaise vient d’être inculpé du meurtre de deux experts de l’ONU, Zaïda Catalan et Michael Sharp, dont le procès devant un tribunal militaire du centre de la République démocratique du Congo dure depuis deux ans, a-t-on appris de source judiciaire. Au moment du meurtre ces deux experts de l’ONU, enquêtaient sur des fosses communes au cours du conflit armé qui opposait les forces de sécurité à la milice Kamuina Nsapu. (Ces violences avaient éclaté après la mort du chef coutumier Kamuina Nsapu, tué par les forces de sécurité le 12 août 2016.). Le colonel Mambweni occupait les fonctions de chargé de l’éducation civique et des relations avec les civils au sein de la région militaire du Kasaï-central. Un chef coutumier, Constantin Tshidime Bulabula, lui aussi prévenu, l’a toujours cité comme celui qui avait parlé au téléphone le jour du meurtre, avec Vincent Manga, considéré comme le principal responsable de ce double assassinat.
Le gouvernement de la RDC n’a pas rendu justice pour le meurtre d’au moins 30 civils à Mutarule, dans la province du Sud-Kivu, en juin 2014, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Depuis cinq ans, les victimes et leurs familles bafuliro demandent justice et indemnisation en vain. Les recherches de HRW avaient montré que des soldats congolais et des Casques bleus des Nations Unies présents dans le secteur avaient connaissance de l’attaque, mais n’étaient pas intervenus. Des le 6 juin 2014, des assaillants armés ont attaqué le quartier bafuliro de Mutarule. « Le massacre de Mutarule constitue un crime grave avec de nombreuses victimes, mais cinq ans plus tard, personne n’a été tenu pour responsable ». « Cela envoie un message terrible dans toute la RD Congo suggérant que des massacres peuvent être perpétrés sans véritable conséquence pour leurs auteurs. »
Une bonne nouvelle toutefois : pour le Groupe d’étude sur le Congo (ONU), il existe un motif d’espoir. Depuis la présidentielle, « de plus en plus de groupes armés sont prêts à se rendre, sous réserve de la mise en place de structures et de conditions adéquates », indique le rapport des experts onusiens présenté la semaine dernière au Conseil de sécurité. En dehors de cela, la situation est toujours aussi alarmante. Les attaques du groupe islamiste des ADF ont continué, avec des recrutements d’enfants au combat et des violences sexuelles répétées. Mais il reste difficile de confirmer un lien opérationnel avec le groupe État islamique, ajoutent les experts. Ailleurs, dans le Nord et le Sud-Kivu, le GEC met en lumière les agissements de divers groupes, soit pour leur propre compte, soit en collaboration avec les forces régulières congolaises ou le gouvernement burundais. Et les experts préviennent : les massacres intercommunautaires de Yumbi, en décembre dernier, pourraient « constituer des crimes contre l’humanité ». Le rapport documente aussi le trafic de métaux précieux pour financer des groupes rebelles, avec la complicité d’organisations mafieuses et, parfois, d’agents de l’État congolais. Il recense par ailleurs plusieurs violations de l’embargo sur les armes au bénéfice de groupes armés, via le trafic ou le vol. Mais aussi des manquements, par le gouvernement, à l’obligation de déclarer au Conseil de sécurité l’achat de matériel à des sociétés étrangères, basées notamment en Afrique du Sud ou en Suisse.
A Faden House, la désillusion démocratique provoquée par les résultats à l’élection présidentielle du 30 décembre 2018 se ressasse. Le maître des lieux, Martin Fayulu, 62 ans, se présente toujours comme le « président élu », en mission pour le « peuple qui a décidé et qui doit être honoré ». Il en veut à la France, traite son chef de la diplomatie de « guignol », fulmine contre l’ambassadeur américain « devenu directeur marketing de Félix Tshisekedi », se dit dégoûté de l’Union africaine où les dirigeants ne daignent plus vraiment le recevoir. Malgré tout, il continue de démarcher les chancelleries occidentales et africaines. Sa stratégie évolue peu à peu. Il ne se contente plus de réclamer l’improbable réorganisation des élections, de raviver la menace d’un soulèvement populaire, comme il l’a fait publiquement. Aux diplomates, il parle désormais aussi d’une autre « mission » : assainir le cadre électoral en proposant la création d’un « haut conseil national des réformes institutionnelles ». Et ce, en vue des prochaines élections, en 2023. Tiendra-t-il jusque-là en réussissant à endiguer le déclin de son influence sur le paysage politique, à commencer par son propre camp ?
Martin Fayulu se trouve de plus en plus esseulé, marginalisé. Au sein de la coalition Lamuka, dont il était le visage, le symbole, lui, le « soldat du peuple », les tensions s’accumulent. Moïse Katumbi, de retour en RDC après trois ans d’exil, coordinateur de cette plateforme de l’opposition, prend ses distances avec cet allié, privilégiant une posture d’« opposition républicaine ». De son fief de Lubumbashi, capitale de la province minière du Haut-Katanga, cet ancien proche de Joseph Kabila semble courtiser le président Tshisekedi qui, tout en ayant facilité son retour, continue de s’en méfier. Selon un récent sondage réalisé par le Bureau d’études, de recherche et de consulting international (Berci) et le Groupe d’étude sur le Congo de la New York University, le riche homme d’affaires adepte des circuits financiers offshore, reconverti en politique, serait la personnalité la plus populaire du pays, damant le pion à Martin Fayulu sur qui il avait misé et investi lors de la campagne.
M. Fayulu privilégie désormais nous dit on, l’autre poids-lourd de la Lamuka, Jean-Pierre Bemba, ancien chef de guerre, ancien vice-président la RDC (2003-2006) et candidat malheureux à la présidentielle de 2006, dont le retour à Kinshasa est prévu le 23 juin. Martin Fayulu a indiqué qu’il l’attendra à l’aéroport. Ce rapprochement présage-t-il d’une scission entre l’ouest et l’est au sein de Lamuka ? Bemba a été acquitté en juin 2018 par la Cour pénale internationale de « crimes de guerre » et « crimes contre l’humanité » pour des faits commis par ses miliciens en Centrafrique.
Cette première semaine de juin, les tractations pour la constitution du gouvernement ont tourné court. Joseph Kabila et ses stratèges restent inflexibles, exigeant de choisir près de 80 % de sa composition. Félix Tshisekedi veut ramener ce ratio à 50 %, comme lui ont clairement conseillé ses homologues rwandais, Paul Kagame, et angolais, Joao Lourenço, à qui il s’en est ouvert. « Kagame et Lourenço lui ont dit qu’il fallait désormais s’affirmer comme le vrai président », confie une source proche de la présidence. Au risque de provoquer une crise politique au sommet de l’Etat. La session parlementaire censée investir ce nouveau gouvernement se termine le 15 juin. Le plus grand pays d’Afrique francophone reste pour l’instant paralysé par une présidence à deux têtes.
L’impression domine que tout se passe à Kingakati (la ferme de Kabila) ; il est vrai que Kabila connaît bien tout son monde pour avoir longtemps utilisé activement les services d’un « cube noir » très efficace. Quant aux puissances occidentales, elles semblent miser sur Félix Tshisekedi, l’essentiel pour elles étant de dégager Kabila, ce qui ne changera rien ou presque à la situation économique et sociale dans laquelle vit le peuple congolais et risque de renforcer le ressenti de rejet du personnel politique par le peuple.

En conclusion :
Le Parti de Gauche a condamné fermement l’inversion de résultats électoraux et dénoncé l’attitude complaisante de l’Union Africaine. Le Conseil de Sécurité ne doit pas accepter cette situation et exercer des pressions afin d’exiger la vérité des urnes à savoir la publication des bordereaux de résultats détaillés. Martin Fayulu n’a certes pas un profil d’homme de gauche au vu de son programme qui promet de baisser le taux d’imposition de 30 à 20% sur les bénéfices des entreprises, mais il représentait l’espoir de changement de régime formulé par une grande partie de la population congolaise.

Le Parti de Gauche a réaffirmé la position déjà exprimée dans l’appel du 15 décembre 2018, appel que nous avons signé, de la nécessité d’une transition citoyenne basée sur l’élaboration d’une feuille de route, qui permettrait de repenser un système démocratique et progressiste pour le pays.

Le Parti de Gauche soutiendra toute initiative visant à conscientiser le peuple congolais afin qu’il s’engage résolument dans la voie d’une révolution citoyenne.
Merci chers camarades !

Pierre Boutry

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