ALGERIE : appel des 142

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Appel pour  déjouer des provocations dangereuses contre le combat pacifique du peuple algérien pour la démocratie

Une première liste de 142 signatures a été publiée par le quotidien Le Matin du 24 mars 2021 dans la rubrique « Tribune «  Ces 142 signataires regroupent hommes et des femmes de partis politiques, d’organisations militant pour les droits de l’homme, du secteur associatif, de l’enseignement, d’organismes de recherche, du barreau, du secteur technique (ingénieurs) et du domaine informatique. On trouve également des poètes, des historiens (hommes et femmes), des médecins, des chirurgiens, des commerçants…. A noter que l’appel a été signé par Mohammed Harbi et Sadek Hadjeres. L’Appel des 142 a été publié par Le Matin en français et en langue amazigh.

Après avoir volontairement suspendu pendant un an ses marches pour protéger les populations contre l’épidémie du Coronavirus, le peuple algérien a repris, avec des mobilisations pacifiques massives sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, son combat pour mettre fin à l’emprise du commandement militaire sur la vie politique, économique et sociale et construire un Etat de droit civil et démocratique.

Les dirigeants algériens au lieu de répondre positivement à la détermination de la majorité du peuple de conquérir ses droits restent préoccupés par la seule sauvegarde de leur pouvoir et de leurs intérêts avec leur programme habituel d’institutions qu’ils contrôlent et d’élections manipulées.

La reprise des marches populaires pacifiques semble avoir surpris de nombreux cercles du pouvoir qui prennent peur et s’adonnent à des improvisations politiques, des manœuvres de récupération et à des provocations par lesquelles ils croient pouvoir déstabiliser le Hirak et semer la division entre les forces qui le soutiennent en agitant les spectres de l’islamisme, du séparatisme et de la main de l’étranger. Les projets relatifs à la déchéance de la nationalité algérienne, les arrestations arbitraires dans les rues qui s’apparentent à des enlèvements, lors de manifestations pacifiques, le recours impuni à la torture et aux mauvais traitements que signalent des détenus, des ONG et le Commissariat aux droits de l’homme des Nations  unies, attestent de cette irresponsable fuite en avant des autorités algériennes.

De récentes provocations, comme le tabassage de journalistes, l’intimidation de femmes manifestant pacifiquement pour leurs droits lors de la journée du 8 mars, l’introduction de groupes de manifestants d’origine inconnue qui cherchent à susciter des tensions lors des marches populaires, sont autant d’exemples qui illustrent ces politiques aventureuses.

Nous, signataires de cet appel, convaincus de la légitimité du combat du peuple algérien contre le système autoritaire, de sa résilience et de sa vigilance pour déjouer les provocations et les manipulations :

– interpelons les gouvernants pour mettre fin rapidement à toutes les mesures qui mettent en danger la stabilité du pays et la sécurité des individus et des populations,

– demandons instamment à toutes les forces qui soutiennent les revendications du soulèvement populaire de rester fidèles à l’esprit d’ouverture démocratique, au pluralisme politique, à la diversité culturelle et sociale, qui caractérisent le combat pacifique en cours et de faire preuve de vigilance pour isoler effectivement les individus qui tentent de semer le trouble et la division lors des manifestations publiques pacifiques,

– saluons la solidarité internationale qui se manifeste en soutien à la lutte du peuple algérien pour les droits humains et les libertés démocratiques,

– appelons toutes les forces éprises de paix et de liberté en Algérie et dans le monde à soutenir la lutte pacifique du peuple algérien pour un Etat démocratique.

 Les grèves se multiplient. Le front social bout. Dans les secteurs de l’éducation, du commerce, de la santé, du travail…, les syndicats ont repris leurs protestations.

Des pans entiers de la société se mobilisent depuis quelques semaines pour préserver leurs droits, d’autres pour en arracher. Pas plus tard qu’avant-hier, des jeunes de la wilaya d’Ouargla ont manifesté dans les rues pour exiger non seulement des postes d’emploi, mais aussi plus de transparence dans les recrutements au sein des entreprises publiques, notamment Sonatrach. Hier, ce sont ceux de Laghouat qui sont sortis dans les rues pour demander du travail. Ceux d’Ouargla se sont automutilés avec des objets contondants. Malgré, leurs bouches cousues avec du fil de fer, comme l’ont montré les photos postées sur les réseaux sociaux, le message, quant à lui, est pourtant assez audible pour ne pas être entendu.

Cette forme d’expression liée au sentiment que les animateurs de ces mouvements qualifient d’injustice n’est surtout pas assez codée pour en saisir la portée. Cette ébullition du front social, même si, pour le moment, elle s’exprime par des mouvements épars, peut bien converger. Avec le confinement dû à la pandémie de Covid-19, la crise a atteint des pans entiers de la société qui, auparavant, étaient à l’abri. À cette situation, s’est greffée une série de pénuries de produits de première nécessité, conjuguée à une envolée inédite des prix qui a réduit drastiquement le pouvoir d’achat du citoyen.

À commencer par la sardine, la pomme de terre, la viande, l’huile de table, les fruits, les légumes, etc. En somme, tous les ingrédients sont réunis pour allumer le front social, déjà mis à rude épreuve par plus d’un an de confinement, avec toutes les formes de restriction que cela a imposé, à commencer par le gel de l’activité économique. Si pour le moment, ces mouvements de protestation restent circonscrits, leur multiplication favorisera à coup sûr une jonction qui aboutira à un mouvement social de plus grande ampleur.

Une possibilité qui n’est pas à écarter, surtout que le pays vit au rythme d’un mouvement de protestation politique depuis plus de deux ans. La fusion entre les deux mouvements, ou du moins la prise en charge des revendications sociales des populations par le mouvement populaire alimentera la protestation de manière durable.

Face à ce mécontentement, les pouvoirs publics n’ont aucunement pris les dispositions nécessaires pour résorber la colère. D’un discours à un autre, les assurances données n’ont aucun effet sur la vague de contestation. Cette dernière s’accroît et touche de plus en plus de secteurs, ce qui est en soi un signe de vitalité. La chute des prix du pétrole depuis quelques années a épuisé les réserves de changes et la manne dont disposaient les autorités pour calmer le front social a fondu.
L’achat de la paix sociale n’est plus à la portée des pouvoirs publics, ce qui, du coup, rend difficile l’application de la solution qu’ils ont toujours favorisée. Sans une réelle prise en charge des doléances des populations, le marasme social alimenté par la protestation politique donnera naissance à mouvement accompli qui saura s’imposer.

Les grèves se multiplient. Le front social bout. Dans les secteurs de l’éducation, du commerce, de la santé, du travail…, les syndicats ont repris leurs protestations.

Des pans entiers de la société se mobilisent depuis quelques semaines pour préserver leurs droits, d’autres pour en arracher. Pas plus tard qu’avant-hier, des jeunes de la wilaya d’Ouargla ont manifesté dans les rues pour exiger non seulement des postes d’emploi, mais aussi plus de transparence dans les recrutements au sein des entreprises publiques, notamment Sonatrach. Hier, ce sont ceux de Laghouat qui sont sortis dans les rues pour demander du travail. Ceux d’Ouargla se sont automutilés avec des objets contondants. Malgré, leurs bouches cousues avec du fil de fer, comme l’ont montré les photos postées sur les réseaux sociaux, le message, quant à lui, est pourtant assez audible pour ne pas être entendu.

Cette forme d’expression liée au sentiment que les animateurs de ces mouvements qualifient d’injustice n’est surtout pas assez codée pour en saisir la portée. Cette ébullition du front social, même si, pour le moment, elle s’exprime par des mouvements épars, peut bien converger. Avec le confinement dû à la pandémie de Covid-19, la crise a atteint des pans entiers de la société qui, auparavant, étaient à l’abri. À cette situation, s’est greffée une série de pénuries de produits de première nécessité, conjuguée à une envolée inédite des prix qui a réduit drastiquement le pouvoir d’achat du citoyen.

À commencer par la sardine, la pomme de terre, la viande, l’huile de table, les fruits, les légumes, etc. En somme, tous les ingrédients sont réunis pour allumer le front social, déjà mis à rude épreuve par plus d’un an de confinement, avec toutes les formes de restriction que cela a imposé, à commencer par le gel de l’activité économique. Si pour le moment, ces mouvements de protestation restent circonscrits, leur multiplication favorisera à coup sûr une jonction qui aboutira à un mouvement social de plus grande ampleur.

Une possibilité qui n’est pas à écarter, surtout que le pays vit au rythme d’un mouvement de protestation politique depuis plus de deux ans. La fusion entre les deux mouvements, ou du moins la prise en charge des revendications sociales des populations par le mouvement populaire alimentera la protestation de manière durable.

Face à ce mécontentement, les pouvoirs publics n’ont aucunement pris les dispositions nécessaires pour résorber la colère. D’un discours à un autre, les assurances données n’ont aucun effet sur la vague de contestation. Cette dernière s’accroît et touche de plus en plus de secteurs, ce qui est en soi un signe de vitalité. La chute des prix du pétrole depuis quelques années a épuisé les réserves de changes et la manne dont disposaient les autorités pour calmer le front social a fondu.

L’achat de la paix sociale n’est plus à la portée des pouvoirs publics, ce qui, du coup, rend difficile l’application de la solution qu’ils ont toujours favorisée. Sans une réelle prise en charge des doléances des populations, le marasme social alimenté par la protestation politique donnera naissance à mouvement accompli qui saura s’imposer.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les grèves se multiplient. Le front social bout. Dans les secteurs de l’éducation, du commerce, de la santé, du travail…, les syndicats ont repris leurs protestations.

Des pans entiers de la société se mobilisent depuis quelques semaines pour préserver leurs droits, d’autres pour en arracher. Pas plus tard qu’avant-hier, des jeunes de la wilaya d’Ouargla ont manifesté dans les rues pour exiger non seulement des postes d’emploi, mais aussi plus de transparence dans les recrutements au sein des entreprises publiques, notamment Sonatrach. Hier, ce sont ceux de Laghouat qui sont sortis dans les rues pour demander du travail. Ceux d’Ouargla se sont automutilés avec des objets contondants. Malgré, leurs bouches cousues avec du fil de fer, comme l’ont montré les photos postées sur les réseaux sociaux, le message, quant à lui, est pourtant assez audible pour ne pas être entendu.

Cette forme d’expression liée au sentiment que les animateurs de ces mouvements qualifient d’injustice n’est surtout pas assez codée pour en saisir la portée. Cette ébullition du front social, même si, pour le moment, elle s’exprime par des mouvements épars, peut bien converger. Avec le confinement dû à la pandémie de Covid-19, la crise a atteint des pans entiers de la société qui, auparavant, étaient à l’abri. À cette situation, s’est greffée une série de pénuries de produits de première nécessité, conjuguée à une envolée inédite des prix qui a réduit drastiquement le pouvoir d’achat du citoyen.

À commencer par la sardine, la pomme de terre, la viande, l’huile de table, les fruits, les légumes, etc. En somme, tous les ingrédients sont réunis pour allumer le front social, déjà mis à rude épreuve par plus d’un an de confinement, avec toutes les formes de restriction que cela a imposé, à commencer par le gel de l’activité économique. Si pour le moment, ces mouvements de protestation restent circonscrits, leur multiplication favorisera à coup sûr une jonction qui aboutira à un mouvement social de plus grande ampleur.

Une possibilité qui n’est pas à écarter, surtout que le pays vit au rythme d’un mouvement de protestation politique depuis plus de deux ans. La fusion entre les deux mouvements, ou du moins la prise en charge des revendications sociales des populations par le mouvement populaire alimentera la protestation de manière durable.

Face à ce mécontentement, les pouvoirs publics n’ont aucunement pris les dispositions nécessaires pour résorber la colère. D’un discours à un autre, les assurances données n’ont aucun effet sur la vague de contestation. Cette dernière s’accroît et touche de plus en plus de secteurs, ce qui est en soi un signe de vitalité. La chute des prix du pétrole depuis quelques années a épuisé les réserves de changes et la manne dont disposaient les autorités pour calmer le front social a fondu.
L’achat de la paix sociale n’est plus à la portée des pouvoirs publics, ce qui, du coup, rend difficile l’application de la solution qu’ils ont toujours favorisée. Sans une réelle prise en charge des doléances des populations, le marasme social alimenté par la protestation politique donnera naissance à mouvement accompli qui saura s’imposer.

Les grèves se multiplient. Le front social bout. Dans les secteurs de l’éducation, du commerce, de la santé, du travail…, les syndicats ont repris leurs protestations.

Des pans entiers de la société se mobilisent depuis quelques semaines pour préserver leurs droits, d’autres pour en arracher. Pas plus tard qu’avant-hier, des jeunes de la wilaya d’Ouargla ont manifesté dans les rues pour exiger non seulement des postes d’emploi, mais aussi plus de transparence dans les recrutements au sein des entreprises publiques, notamment Sonatrach. Hier, ce sont ceux de Laghouat qui sont sortis dans les rues pour demander du travail. Ceux d’Ouargla se sont automutilés avec des objets contondants. Malgré, leurs bouches cousues avec du fil de fer, comme l’ont montré les photos postées sur les réseaux sociaux, le message, quant à lui, est pourtant assez audible pour ne pas être entendu.

Cette forme d’expression liée au sentiment que les animateurs de ces mouvements qualifient d’injustice n’est surtout pas assez codée pour en saisir la portée. Cette ébullition du front social, même si, pour le moment, elle s’exprime par des mouvements épars, peut bien converger. Avec le confinement dû à la pandémie de Covid-19, la crise a atteint des pans entiers de la société qui, auparavant, étaient à l’abri. À cette situation, s’est greffée une série de pénuries de produits de première nécessité, conjuguée à une envolée inédite des prix qui a réduit drastiquement le pouvoir d’achat du citoyen.

À commencer par la sardine, la pomme de terre, la viande, l’huile de table, les fruits, les légumes, etc. En somme, tous les ingrédients sont réunis pour allumer le front social, déjà mis à rude épreuve par plus d’un an de confinement, avec toutes les formes de restriction que cela a imposé, à commencer par le gel de l’activité économique. Si pour le moment, ces mouvements de protestation restent circonscrits, leur multiplication favorisera à coup sûr une jonction qui aboutira à un mouvement social de plus grande ampleur.

Une possibilité qui n’est pas à écarter, surtout que le pays vit au rythme d’un mouvement de protestation politique depuis plus de deux ans. La fusion entre les deux mouvements, ou du moins la prise en charge des revendications sociales des populations par le mouvement populaire alimentera la protestation de manière durable.

Face à ce mécontentement, les pouvoirs publics n’ont aucunement pris les dispositions nécessaires pour résorber la colère. D’un discours à un autre, les assurances données n’ont aucun effet sur la vague de contestation. Cette dernière s’accroît et touche de plus en plus de secteurs, ce qui est en soi un signe de vitalité. La chute des prix du pétrole depuis quelques années a épuisé les réserves de changes et la manne dont disposaient les autorités pour calmer le front social a fondu.
L’achat de la paix sociale n’est plus à la portée des pouvoirs publics, ce qui, du coup, rend difficile l’application de la solution qu’ils ont toujours favorisée. Sans une réelle prise en charge des doléances des populations, le marasme social alimenté par la protestation politique donnera naissance à mouvement accompli qui saura s’imposer.

 

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