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Appels par pays à l’occasion du Congrès du PG Villejuif 4 et 5 juillet 2015

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LE BURUNDI
Nous démocrates progressistes burundais regroupés autour du parti CNDD :
Considérant la situation délétère qui prévaut au Burundi
Convaincus qu’aucun peuple ne devrait se sentir libre s’il existe encore dans le monde d’autres peuples opprimés et que la solidarité de tous les peuples libres du monde entier reste un devoir sacré de tous les démocrates et progressistes;

Lançons un vibrant cri d’alarme au peuple français en général et en particulier aux organisations de gauche progressistes africaines, européennes, latino-américaines et le Parti de Gauche Français-PG pour qu’ils manifestent activement leur solidarité envers le peuple burundais dans sa lutte courageuse contre la tyrannie du régime Nkurunziza et les invitons à :

Faire preuve d’empathie et de dénoncer des élections qui se tiendraient avec un candidat parjure, des opposants en exil, une CENI corrompue et devenue illégale, une cour constitutionnelle soumise au diktat du Président, des centaines de milliers de réfugiés croupissant dans la misère et la maladie des camps et des milices qui sèment la terreur dans tout le pays;

Considérer et tirer des leçons d’une action immédiate ce mot de Victor Hugo qui disait : « il vient une heure où protester ne suffit plus ; après la philosophie, il faut l’action ; la vive force achève ce que l’idée a ébauché ». En prenant des mesures concrètes pour soutenir le peuple burundais dans ses efforts de libération et de démocratisation. Notamment des pressions fortes en vue du retrait de la candidature de Nkurunziza et même de sa démission;
Renouer avec le devoir de solidarité révolutionnaire et d’apporter leur soutien aux démocrates progressistes burundais regroupés autour du parti CNDD sous la direction de Léonard Nyangoma dans ces moments décisifs pour l’avenir de la gauche au Burundi, dans la région et en Afrique.
Explorer, avec l’opposition burundaise, les voies et moyens efficaces de sortie de crise, notamment un dialogue inclusif qui déboucherait sur un gouvernement inclusif de transition à l’exception du président sortant; lequel aurait la mission de créer les conditions politiques, juridiques, sécuritaires nécessaires à des élections crédibles dans un délai raisonnable non inférieur à 18 mois.
Se convaincre définitivement que plus de 150.000 Burundais n’ont pas abandonné leurs biens et leurs propriétés sans raison, et qu’il est impérieux que le cancer appelé Imbonerakure soit extirpé du corps de la nation burundaise pour que le pays ait une vie politique, une gouvernance démocratique, une vie socio-économique et sécuritaire normale.

Fait à Bujumbura le 4 juillet 2015

LE CAMEROUN

Il convient de mettre l’accent sur la dernière régression relative aux droits de l’homme qui porte sur la volonté d’utiliser la peine de mort contre les adversaires politiques qui pourront être accusés d’être «terroristes» s’ils organisent la moindre marche de protestation ou une manifestation publique. Cela rappelle l’époque postcoloniale (1960-1990) où les adversaires politiques étaient appelés « subversifs ». En effet, le parlement camerounais, qui est une véritable chambre d’enregistrement de l’exécutif, il n’y a jamais eu de proposition de lois mais toujours des projets de lois du gouvernement, a adopté au cours de la semaine du 4 décembre 2014 le projet de loi N°962/PJL/AN portant répression des actes de terrorisme. Ce texte punit au chapitre 2 Article 2 d’une peine de mort l’intention «de (a) contraindre le gouvernement (…) à accomplir un acte quelconque ou à adopter ou à renoncer à une position particulière ou à agir selon certains principes, (b) perturber le fonctionnement normal des services publics, (…) ou de créer une situation de crise au sein des populations, (c) organiser une insurrection générale». L’acte terroriste au sens de cette loi est « de causer la mort, de mettre en danger l’intégrité physique, d’occasionner des dommages aux ressources naturelles, à l’environnement ou au patrimoine culturel ».
Ce texte qui terrorise les défenseurs des droits de l’homme et l’opposition pose au moins trois problèmes. Tout d’abord, son adoption n’a pas respecté le principe de participation qui suppose la consultation et la co-élaboration. Le Ministre de la justice a déposé le texte à l’Assemblée Nationale le vendredi 28 novembre 2014 et il a été voté dans la précipitation la semaine du 1er décembre sans débats publics. Ensuite, le texte est un frein à l’exécution de la souveraineté du peuple qui peut effectivement contraindre le gouvernement à accomplir ou à s’abstenir d’accomplir un acte quelconque à travers des manifestations publiques comme cela a été le cas en Tunisie, au Sénégal ou au Burkina Faso. Enfin, il viole les articles 3 et 5 de la Déclaration universelle des droits de l’homme portant sur le droit à la vie et le droit de ne pas être soumis à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. La jurisprudence renvoie à l’ordonnance N°62/OF/18 du 12 mars 1962 portant répression de la «subversion» qui avait été instrumentalisée pour combattre l’adversaire politique considéré comme « ennemi de la nation» du temps du premier Président Ahmadou Ahidjo. Par exemple, le leader historique Ernest Ouandié avait été exécuté le 15 janvier 1971. Avec son abrogation en 1990, une étape avait été franchie vers la démocratie et les libertés (A vrai dire ce texte avait été subrepticement mis dans une disposition du code pénal camerounais). Mais, de nos jours, cet acquis semble perdu.
La deuxième régression porte sur la déconstruction de la Commission électorale. Le 6 avril 2011, après la crise postélectorale en Côte d’Ivoire causée par la proclamation controversée des résultats des élections présidentielles par la Commission électorale indépendante (CEI), le régime de Yaoundé avait réuni l’Assemblée Nationale en séance extraordinaire pour écarter la Commission électorale (ELECAM ou Elections Cameroon) de la proclamation des résultats. Ainsi, à l’alinéa 2 de l’article 6 nouveau (modifiant la loi du 29 décembre 2006 portant création, organisation et fonctionnement d’Elecam), le gouvernement camerounais avait supprimé la disposition «rend publiques les tendances enregistrées à l’issue des scrutins» afin de réserver l’exclusivité de la publication des résultats au Conseil constitutionnel. Elecam avait ainsi été vidée de sa substance et détournée de son objectif (indépendance, neutralité) au lieu d’être renforcée avec l’ajout de la prise en charge de toutes les opérations de vote du recensement à la proclamation, en passant par la programmation et la sécurisation. Pire, la deuxième modification de la loi électorale en 2011 portait sur l’article 8 nouveau, alinéa 1 qui «tend à élargir le Conseil électoral de douze (12) à dix-huit (18) membres, afin de permettre une plus grande intégration des sensibilités sociopolitiques». L’avancée démocratique de cette nouvelle disposition a été annulée par le bicéphalisme créé. En effet, à côte du conseil électoral de 18 membres supposés être des personnalités indépendantes ou neutres, a été créée une direction générale chargée « de toutes les opérations électorales et référendaires ». Cette administration politisée rappelle la direction des élections au ministère de l’administration territoriale qui était à la base de tous les tripatouillages dénoncés jusqu’ici.
La troisième régression porte sur l’atteinte à la libre compétition politique. Le volet juridique a été inscrit dans la Constitution lors de la modification du 14 avril 2008 qui levait le verrou sur la limitation du mandat présidentiel de 7ans. En vue de renforcer sans doute la perpétuité du pouvoir, l’article 35 dispose que l’empêchement définitif du Président de la République est constaté par le Conseil constitutionnel statuant à la majorité de 2/3 de ses membres et non plus à la majorité absolue de ses membres. Le Conseil constitutionnel n’a pas encore été mis sur pied à ce jour. Pire, la caution à verser pour être candidat à l’élection présidentielle a été sextuplée passant de 5 millions Fcfa à 30 millions Fcfa, ce qui pourrait contribuer à diminuer le nombre de prétendants au fauteuil présidentiel. Sur ce point spécifique et prétextant procéder à l’assainissement des finances publiques, le régime en place a mis aux arrêts tous les anciens ministres accusés d’être de potentiels prétendants. Malgré les pressions du régime sur la justice, la plupart d’entre eux ont été reconnus non-coupables mais la démultiplication des charges d’accusation les maintient en prison. C’est une instrumentalisation de la justice qui permet de neutraliser la liberté d’opinion et d’entretenir le clientélisme politique.
On peut dire pour conclure que la démocratie camerounaise a été émasculée en ce sens qu’elle a toutes les apparences de la démocratie sans en avoir le contenu. Le président de la République se réfugie derrière le fait que les démocraties occidentales ont mis des centaines d’années pour se construire et donc il faut attendre que nous la construisions pendant le même nombre d’années que l’occident en y allant tout doucement. La société civile et l’opposition peinent à faire valoir la souveraineté du peuple puisqu’elles sont muselées et mises au PAS. Pour autant nous devons faire face à la « division pour mieux régner » que le régime de Paul Biya a instauré au sein du leadership camerounais et combattre le terrorisme d’Etat dont les leaders utilisent leur position de pouvoir pour nuire aux autres ou aux adversaires idéologiques ou politiques.

La Côte d’ivoire à quelques mois des élections

La Côte d’Ivoire fait partie de la longue liste des Etats africains qui vont, à partir de ce mois de juillet 2015 jusqu’à la fin de l’année 2016, organiser des joutes électorales dont le caractère démocratique nourrit les débats dans les pays concernés.

La dernière élection présidentielle organisée sans le désarmement des anciens rebelles favorables au candidat Alassane Ouattara avait débouché sur une crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3000 morts, une grande première dans l’histoire du pays.
La date constitutionnelle de la prochaine élection présidentielle est fixée au dernier dimanche d’octobre 2015. Dans le contexte politique du pays, de nombreux observateurs doutent de la tenue de l’élection à cette date.
Malgré une forte dispersion, l’opposition s’accorde à exiger des conditions minimales pour des élections justes, démocratiques et équitables : une commission électorale indépendante en lieu et place de l’actuelle qui n’a d’indépendance que son inféodation au pouvoir, le retour sécurisé des milliers d’exilés, la liberté de manifester de l’opposition, la libération de centaines de prisonniers politiques et le respect de la Constitution.
En effet, afin de mettre un terme à la longue crise née de la rébellion armée de septembre 2002 qui contrôlait la moitié du territoire, la candidature de l’actuel chef de l’État, invalidée en 2000 par la Cour suprême, a été autorisée à titre exceptionnel et uniquement pour l’élection présidentielle de 2010, en échange de la promesse de désarmement des rebelles proches de ce dernier.
Sa candidature à l’élection présidentielle de 2015 divise les Ivoiriens en raison notamment de l’article 35 de la Constitution, mais aussi à cause de l’échec de la réconciliation, des promesses non tenues et de sa politique de « rattrapage ethnique » assumée.
L’annulation de la dette du pays grâce au système du PPTE (Pays Pauvres Très Endettés), en 2012, et le recours massif à un nouvel endettement, ont permis une croissance économique sans fondement durable, mal distribuée ; de sorte que la pauvreté est préoccupante dans le pays.
Resté sourd à la demande de dialogue politique de l’opposition, pendant 4 ans, et depuis peu abandonné par certains de ses alliés qui ont rejoint l’opposition dans une coalition hétéroclite, le chef de l’État vient de promettre d’ouvrir des négociations tandis que la ligne actuelle de son gouvernement est faite d’emprisonnement d’opposants politiques, de corruption à grande échelle, de repeuplement de l’ouest par les étrangers, d’expropriation des paysans au profit des partisans du régime ou des multinationales, d’arrestations arbitraires, d’interdiction de manifester pour les opposants et de la politique de préférence ethnique en cours en Côte d’Ivoire. Des leaders et responsables de partis politiques, dont le président de l’Alliance Ivoirienne pour la République et la Démocratie (AIRD), sont toujours contraints à l’exil, et bénéficient d’un statut de réfugiés politiques en France et dans la sous-région ouest africaine.
La communauté internationale, qui s’est impliquée dans la situation politique en Côte d’Ivoire et qui a cru y soutenir la démocratie, doit à présent s’impliquer pour le retour à une situation politique apaisée et l’arrêt des violations flagrantes et quotidiennes des droits de l’homme en arrêtant de fermer les yeux sur un régime liberticide et violent, qui a profondément divisé et catégorisé les Ivoiriens et qui brandit la sécurité dans la sous-région comme un moyen de chantage.

LA RD CONGO KINSHASA

En R D Congo s’il y avait encore des doutes sur les intentions du silencieux président de joseph Kabila, tout indique aujourd’hui qu’il résistera jusqu’à la fin 2016, pour négocier son troisième mandat interdit par la constitution, avec les successeurs de HOLLANDE et OBAMA.

41 morts d’après la FIDH et 7 pour le régime, pendant le soulèvement du 19 au 22 janvier 2015 en RD Congo, ces chiffres n’ont jamais convaincus. La découverte des 421 corps dans une fosse commune près de Kinshasa le 19 avril 2015, a confirmé le nombre très élevé de victimes. Embarrassé par cette affaire, le régime congolais tente toutes les diversions pour détourner l’attention de l’opinion. Après un calendrier de 7 élections dans l’intervalle de 12 mois, il tente à travers des consultations des forces politiques et sociales, d’imposer un dialogue sans annoncer d’objectif. Il est encore temps que la France exige sans délai la mise en place d’une commission d’enquête internationale neutre indépendante sur ce charnier de Maluku. Tout montre que le régime craint la vérité de ces fosses communes, l’expertise serait déjà faite, s’il n’avait rien à se reprocher.

Si les négociations pour le report des élections non constitutionnelles, la requalification de la CENI, la sécurisation des acteurs politiques et les garantis de leur accès équitable aux médias sont exigées ; dans son combat pour la tenu des présidentielles et législatives en 2016, le peuple congolais attend de la France un engagement plus important.

Un soutien important pour la RD Congo.

Les difficultés de l’opposition à maintenir ses position contre les manœuvres du régime Kabila a été à l’origine d’une prise de conscience de ses capacités d’aider à l’efficacité de la cohésions des partis politiques et mouvements déterminés à empêcher la reconduite du régime de Mr Joseph Kabila, au-delà des termes prévus par la constitution de la RDC c’est-à-dire 28 novembre 2016.
Le besoin de renforcer l’unité de l’opposition, face au régime dont les pratiques et le mode de gouvernance comportent les signes tangibles de l’installation d’une dictature, contraire aux aspirations de notre peuple qui a fait le choix de la démocratie, par l’adoption d’une nouvelle constitution en 2005.
La constatation de l’incapacité du régime de se remettre en cause, par l’entretien des fléaux responsables de la décadence de notre pays depuis l’indépendance (impunité pour des détournements des moyens de l’Etat et des fonds publics, absence de vision de développement, atteintes aux droits de l’homme, à la liberté d’expression, de la presse et aux libertés politiques).
La persistance de l’insécurité en RD Congo et particulièrement dans la partie Est du pays (viols, massacres), les congolais de l’étranger vivant en France décident de prendre leurs responsabilités.

Les manœuvres du régime pour s’éterniser au pouvoir à n’importe quel prix, même dans l’illégalité : tentatives frauduleuses de modification constitutionnelle, découpage territoriale de façon unilatérale, provocation de conditions de glissement par une loi électorale scélérate, imposition des élections municipales, locales et provinciales non indispensables, sûr de retarder les élections les plus stratégiques (Présidentielles et législatives) et un Dialogue surprise qu’il a pourtant toujours refusé depuis 2012.
L’utilisation illégale de la garde républicaine sous le regard complaisant de la police contre le soulèvement du 19 au 22 janvier 2015, le massacre des manifestants avec des moyens militaires disproportionnés et le maintien injuste en détention de nombreux opposants et activistes de la société civile.

La découverte du charnier de 421 morts dans la fosse commune de Maluku et l’aveu du régime de son habitude pour ce système d’inhumation, contraire aux traditions congolaises nous indique que la RD Congo et son unité seront en danger, en cas de maintien du régime de Joseph Kabila après décembre 2016, la Dynamique de l’opposition congolaise / France « DOC/F » à laquelle le PCPI prend une grande part active appelle toutes les forces de gauche à accompagner notre combat contre toutes ses manœuvres qui démontrent la négation de la démocratie.

Membre de l’alliance des forces progressistes africaines, le PCPI lance un vibrant appel au Parti de gauche, à tous ses partenaires africains ainsi qu’à tous les mouvements progressistes du monde, de lui apporter un soutien conséquent afin qu’en RD Congo, pays clé du développement, notre projet progressiste retrouve ses chances de victoire dans une compétition régulière face aux forces réactionnaires et néolibérales qui tiennent pays depuis l’indépendance se débarrassant au passage de Patrice Emery Lumumba et de Laurent Désiré Kabila tous les deux assassinés pendant leur exercice du pouvoir.


La Guinée Equatoriale : lorsque peuple de la Guinée Equatoriale est en deuil le président Obiang est en tournée pour légitimer encore sa dictature.

Nous vous adressons cet appel dans une période de deuil pour le peuple Guinée Équatoriale qui souffre de la dictature après le naufrage d’un petit bateau de marchandises, dans la nuit de jeudi 25 à vendredi 26 juin 2015, ralliant Tiko (Cameroun) à Malabo. Même si le bateau était camerounais, il était complètement en service de la Guinée Equatoriale, au vu de la route réguliere qu’il emprunte régulièrement pour importer des marchandises. Bien que les passager étaient majoritairement équato-guinéens, étudiants qui venaient pour passer des vacances avec leur familles, des femmes commerçants certain avec des enfants, le régime d’Obiang a refusé d’aller porter secours au bateau malgré l’appel à l’aide, en donnant comme prétexte que l’accident se produisait dans les eaux territoriales camerounaises ; le plus grave : ils ont interdit ont media nationaux tous contrôlés par l’Etat d’en parler.

Ce naufrage est un clair reflet de la misère matérielle à laquelle les dictateurs africains comme Obiang condamnent leurs concitoyens. Un petit pays de 740.000 habitants, riche en pétrole, avec le PIB par habitant le plus élevé d’Afrique de mais où les étudiants sont obligés d’aller à l’extérieur pour acquérir la formation et les commerçants qui sont obligés de voyager dans des conditions difficiles pour gagner leur vie. Il est exactement ce qui arrive souvent sur les côtes de l’Espagne et de l’Italie, où des milliers d’Africains ont perdu la vie dans la voie qui les conduit soi-disant pour une vie meilleure.

Le plus triste est que la Guinée Equatoriale dispose des équipements les plus moderne, le régime d’Obiang a dépensé des centaines des million d’euros pour s’équiper en équipes de surveillance Maritime, garde côtes, navires de guerres, hélicoptères, qu’ils n’ont pas voulu utiliser ni pour le sauvetage, ni pour la recherche des corps.

Or le régime d’Obiang est en train de se préparer pour organiser une nouvelle mascarade en 2016. À ce titre, la CORED vous informe qu’à l’approche des élections présidentielles de 2016 en Guinée Équatoriale, elle souhaite y prendre part, comme cela ressort de notre Déclaration de Madrid, faite lors notre congrès de mai 2015, que nous avons envoyée au Président Teodoro Obiang Nguema. Nous y exposons les conditions nécessaires à l’organisation d’élections libres, sous supervision internationale.

Le Président Teodoro Obiang Nguema, qui garde encore le silence sur ces élections, mais a initié une tournée dans tous le territoire national, où il évoque dans toutes ses déclarations la non-ingérence pour espérer, comme par le passé, organiser des élections non contrôlées par des observateurs internationaux. Malgré la présence d’une opposition dite officielle, ces élections sont connues pour être frauduleuses, l’opposition en exil n’ayant aucun moyen de pression concret pour accéder à une représentation légalisée et participer à des élections libres et contrôlées.

Après 46 ans de dictature en Guinée Equatoriale, le Président Obiang, s’apprête à organiser une 5ème mascarade électorale pour une succession dynastique ou clanique afin de perpétuer le règne d’un système à bout de souffle.

Face à cette énième manœuvre, la CORED annonce d’ores et déjà sa candidature et appelle au soutien du peuple français et aux organisations de gauche progressistes africaines, européennes, latino-américaines et le Parti de Gauche afin d’œuvrer en faveur d’une élection libre et transparente qui tournera définitivement la page de la dynastie Obiang.
LE MALI

La crise au Mali est la conséquence de l’intervention de l’OTAN en Lybie qui a eu un effet domino sur les pays du Sahel dont le Mali. Le drame actuel du Mali ne saurait être appréhendé sans l’éclairage géo-politique et géo-stratégique des convoitises que suscitent les immenses ressources de son sous-sol (pétrole, uranium, or).
Pour arriver à leurs fins, les autorités françaises sont intervenues militairement afin de soi-disant sauver le Mali. Depuis janvier 2013 jusqu’à nos jours on assiste à une Irakisation du Mali où chaque jour qui passe fait l’objet d’attaques terroristes. Dès le début le parti SADI s’est publiquement opposé à l’intervention française SERVAL car pour nous il n’appartient pas à un pays extérieur de résoudre les problèmes d’un autre pays souverain. Depuis ce jour, le Président du SADI Oumar Mariko est interdit de visa de fait par les autorités françaises qui mettent aussi leur veto sur la moindre sollicitation du visa Schengen d’un pays de l’Union Européenne.
Le Mali a subi les pressions de la communauté internationale den signer les accords d’Alger qui consacrent une partition de fait du Mali en nord et sud. Nous demandons à nos amis forces progressistes la solidarité internationale qui fera triompher les valeurs que nous portons.

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