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Congo-Brazzaville : Un mémorandum au FMI alors que Sassou-Nguesso est reçu à l’Elysée pour un sommet

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Ce mardi 29 mai 2018, président autoproclamé de la république du Congo, toujours en quête de légitimité après plus de 35 ans de règne sans partage, le général Denis Sassou Nguesso participe au sommet initié par le président français Emmanuel Macron sur la crise libyenne.

L’opinion internationale est à juste titre surprise, sans aucun doute, de voir l’un des dictateurs, de la Françafrique, être reçu par le Président Macron qui avait pourtant juré de mettre fin à la Françafrique. Certes, Sassou Nguesso se présente cette fois-ci avec la casquette indue de médiateur de l’Union Africaine dans la crise libyenne, mais cela ne devrait tromper personne. Le dictateur congolais a des objectifs plus personnels, à savoir : 

D’une part, obtenir le soutien ferme de la Françafrique dans ses négociations en vue d’un accord avec le FMI ; 

D’autre part, obtenir l’appui indéfectible de ses réseaux Françafricains et de l’exécutif français dans la réalisation de son double agenda de projet de « Président à vie » et de projet de « dévolution dynastique du pouvoir d’Etat » au profit de son fils.

Il est opportun de rappeler à l’opinion internationale que Sassou Nguesso effectue son opération de séduction dans un contexte local marqué par : 

La cascade de procès staliniens qu’il organise pour emprisonner ses principaux soutiens d’hier qui ont osé lui dire « NON » récemment (Général MOKOKO, général DABIRA, l’Avocat MBEMBA, Paulin MAKAYA etc. ) ; 

La terreur brutalement répandue au sein de la société congolaise, d’une part, en maintenant le flou sur la guerre du Pool et, d’autre part, en intensifiant les arrestations arbitraires comme en attestent les privations des libertés des jeunes de la société civile, membres du mouvement Ras-le-Bol ;

L’aggravation de la crise économique et budgétaire qui reste sans solution, surtout à cause des mensonges successifs du Congo au FMI.

De ce point de vue, le tyran Denis Sassou Nguesso doit plutôt répondre aux pertinentes exigences du FMI relatives aux questions posées de corruption et de mal gouvernance.

Dans un tel contexte local, la diaspora congolaise en France, de son côté, poursuit un combat républicain et patriotique. En atteste la mobilisation massive des jeunes résistants contre l’organisation d’un meeting masqué en concert de musique, par les propagandistes de la tyrannie sassouïste, dans la ville de Montreuil, le samedi 26 mai 2018. Face à ce contexte général, la Plateforme associative les Assises Nationales du Congo réaffirme que la recherche d’une solution durable à la crise multidimensionnelle qui sévit au Congo, passe nécessairement par une totale refondation institutionnelle conduite par des gouvernants reconnus par le peuple congolais souverain.

C’est dans ce sens qu’un mémorandum a été initié et adressé à la Directrice Générale du FMI, Madame Christine LAGARDE en date du 15 mai 2018. « Le Mémorandum de mai 2018 », à télécharger à travers le lien ci-dessous, est signé par plus d’une centaine d’associations et personnalités de la diaspora par le biais du « Réseau de la société civile congolaise libre », à l’initiative des Assises Nationales du Congo.

Lien : http://congo-liberty.com/wp-content/uploads/2018/05/MemoFMI15Mai18.pdf

Paris, le 29 mai 2018
Pour les Assises Nationales du Congo G. Mâwa-Kiese MAWAWA Délégué Général

 

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